PNUD

CONTEXTE

La couverture forestière de la Côte d’Ivoire connaît une régression spectaculaire depuis 1960. Avec une superficie de forêts estimée à environ 16 millions d’hectares en 1900, la Côte d’Ivoire ne dispose que de 2,97 millions d’hectares au profit des activités agricoles (IFFN, 2021). Le taux de déboisement annuel est important et se situe autour de 3,04% (FAO et al, 2017) pourtant, les forêts jouent un rôle primordial pour l’épanouissement des communautés. En effet, elles offrent une grande variété de biens et services écosystémiques aux populations riveraines. Malgré les initiatives en faveur de la préservation des ressources naturelles en Côte d’Ivoire, certaines régions de l’Ouest connaissent de nombreux conflits liés aux occupations illicites des zones sacrées et des forêts.

Pour tenter de prévenir ces conflits qui réduisent les efforts de paix et de la cohésion sociale, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a initié un projet en faveur des jeunes dont l’objectif est de contribuer à la gestion durable des forêts sacrées en vue de valoriser les patrimoines culturels dans le département de Biankouma.

OBJECTIFS

L’objectif du projet est de contribuer à réduire les risques de conflits liés à la profanation et à l’exploitation des forêts sacrées dans le département de Biankouma, à travers la conduite d’activités de protection et de gestion durable des forêts.

RESULTATS

1 000 jeunes soutenus dans le développement d’Activités Génératrices de Revenus (AGR) en lien avec la protection des ressources naturelles.
100 jeunes formés au métier de pépiniériste pour la production de plants forestiers.
Délimitation de 5 forêts sacrées réalisée par des haies vives de plants forestiers et les données de géolocalisation des limites des forêts sacrées répertoriées dans une base de données.
Installation et appui de cinq (05) comités de protection de forêts et lieux sacrés.
Reboisement et réhabilitation d’au moins sept (07) ha de forêts sacrées dégradées et parcelle communautaire réalisés.